Les Anges du Phoenix
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Les Anges du Phoenix


 
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 ma mienne de galerie

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MessageSujet: Re: ma mienne de galerie   ma mienne de galerie - Page 2 EmptyVen 17 Aoû - 8:06

Ouais, j'aime pas non plus... JE préfere la version de rdo Very Happy
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MessageSujet: Re: ma mienne de galerie   ma mienne de galerie - Page 2 EmptyVen 17 Aoû - 8:55

le novice qui dépasse l'expert Very Happy

moi, j'aime bien l'écriture, mais c'est vrai que ça fait trop flashant.

mdr pour le poney (ça faisait longtemps)

@Archi : je savais pas si ton pseudo IG était définitif ou non, donc j'ai mis l'ancien Wink
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MessageSujet: Re: ma mienne de galerie   ma mienne de galerie - Page 2 EmptyVen 17 Aoû - 9:05

Je suis vraiment desolé, je fait plus trop de graph, moi je me consacre a la prog
Donc,
GO RECK ^^
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Reck
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MessageSujet: Re: ma mienne de galerie   ma mienne de galerie - Page 2 EmptyVen 17 Aoû - 12:58

Bas voici se que sa donne sans police juste le fond

ma mienne de galerie - Page 2 Ogamecopielt0
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MessageSujet: Re: ma mienne de galerie   ma mienne de galerie - Page 2 EmptyVen 17 Aoû - 16:10

j'avoue qu'il est super beau comme ça ^^

tu utilises photoshop?
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MessageSujet: Re: ma mienne de galerie   ma mienne de galerie - Page 2 EmptyVen 17 Aoû - 17:37

joli ^^
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MessageSujet: Re: ma mienne de galerie   ma mienne de galerie - Page 2 EmptyVen 17 Aoû - 18:13

franchement les gars vous assurer !!
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Reck
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MessageSujet: Re: ma mienne de galerie   ma mienne de galerie - Page 2 EmptySam 18 Aoû - 3:08

oui j'utilise photoshop je suis accro a sa lol pour les nom des membre sa serait cool que quelq'un les écrives tous parceque la sur l'autr image ya des lettres que je pige pas
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MessageSujet: Re: ma mienne de galerie   ma mienne de galerie - Page 2 EmptyDim 19 Aoû - 2:17

ouai, pas mal du tout l'image 10
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MessageSujet: Re: ma mienne de galerie   ma mienne de galerie - Page 2 EmptyMar 22 Jan - 10:49

La gardienne des Limbes

ma mienne de galerie - Page 2 Rpbyrdosc9


Click here ---> Musique du RP : Xibalba de Clint Mansell


Anaïs pénétra dans sa chambre. La journée qu’elle avait passée avait été passablement bien remplie, et elle était harassée. Le soleil s’était couché depuis fort longtemps quand elle avait décidé de dire au revoir à tous ses amis sur MSN. Elle se déshabilla rapidement, enfila sa nuisette, et sauta littéralement sur son lit, avant de se mettre sous les couvertures. Elle tomba aussi vite qu’elle s’était dénudée dans les bras de Morphée, son souffle devenant régulier pendant qu’elle glissait dans les limbes de ses rêves.

Un tunnel sombre…une lueur blanche…le soleil…

Anaïs se réveilla en sursaut. Une sueur froide collait les draps à son dos, et son lit était entièrement défait. Elle avait fait un rêve étrange, mais il s’échappait de sa mémoire plus vite qu’elle le reconstituait. Une lande brumeuse. C’était tout ce dont elle se souvenait. Elle ne se rappelait pas avoir vu réellement cet endroit. Mais elle savait qu’il existait. Tout était trop réel pour qu’il soit le fruit de son imagination. Elle espérait que son prochain songe soit le même, car elle ne savait pas pourquoi, mais il la troublait. Les nuits passèrent, et elle refit le même rêve à chaque fois. Rien ne variait, rien ne changeait. Elle voyait toujours la même brume, mais elle n’aurait su dire si c’était le même endroit. Un soir cependant, l’heure d’aller se coucher venait d’arriver, et elle s’endormit comme d’habitude, mais tout ne fut pas identique.

Elle ouvrit les yeux, mais ne vit rien. Sa chambre était plongée dans le noir. Sa main tâtonna à la recherche de l’interrupteur de sa lampe de chevet, mais elle ne trouva qu’un socle de roche dure. De l’eau goutait dans les ténèbres, le son était amplifié par l’écho. Son lit n’était plus là. Elle se trouvait dans une grotte, froide et humide, et ses sens ne pouvaient la guider. Elle commença à paniquer, ne comprenant pas comment elle avait atterri là, appelant à l’aide, criant, et sanglotant. Les minutes passaient, ou les heures, elle n’aurait pu le dire, mais personne ne semblait venir. Elle finit par se calmer cependant, en bannissant sa peur. Le silence retomba, ponctué par l’écoulement de l’eau. Et là, elle vit ce qu’elle aurait du voir si elle ne s’était pas affolée. Un faible rayon lumineux se répandait dans l’obscurité, indiquant un passage vers la sortie.

Elle tâtonna dans le noir, cheminant dans le labyrinthe souterrain, jusqu’à ce qu’elle puisse voir correctement. Elle n’avait pas remarqué que dans sa hâte de sortir de l’antre, elle était nue. Elle se demanda ou était son pyjama, et se reposa la question de savoir ou elle était. Les plus folles suppositions lui vinrent en tête, mais quand elle s’échappa de la grotte, elle en oublia tous ses soucis. La terre n’était pas visible, recouverte d’une brume blanche d’une vingtaine de centimètres de hauteur. De hautes montagnes semblaient l’encercler alors que le soleil était haut dans le ciel. Même nue, elle n’avait pas froid. L’air était tiède, et aucun vent ne passait la barrière rocheuse.

Anaïs hésita à s’engouffrer dans le brouillard, ne sachant pas ce qu’il y avait en dessous. Elle resta debout à attendre que quelque chose se passe, se demandant s’il y avait un danger. Puis la témérité prit le dessus sur la raison. Ce lieu, ça faisait des nuits qu’elle en rêvait, et il était temps de découvrir pourquoi. Elle mit un pied dans la brume. Le contact était le même que celui de l’air. La nébulosité était chaude, réchauffant ses pieds, seule partie de son corps qui était en contact avec le sol. Le sol lui-même était accueillant, égal sous ses pieds, et incroyablement plat pour une vallée. Elle se mit à genoux, et battit l’air. La brume se fit moins dense, et elle put voir un sol de marbre noir zébré de vert, posé là comme pour provoquer un antagonisme entre la roche brute des montagnes, et la roche taillée. Une quantité impressionnante de marbre devait se trouver sous la brume, et Anaïs se demanda qui avait pu réaliser cet exploit.

Elle continua à parcourir la lande brumeuse avec l’envie de découvrir une information sur le pourquoi de sa présence. Les heures semblaient passer, Anaïs ne voyait plus depuis longtemps l’anfractuosité par laquelle elle était sorti de terre, quand elle le vit. Un magnifique palais s’élevait au milieu de rien à l’horizon. Cette apparition n’était pas un hasard, et elle devait aller visiter le lieu. Quand elle fut assez proche pour en décrire les détails, elle fut impressionnée. Le même marbre noir zébré de vert le constituait, comme si il avait été taillé dans le même bloc, unique et massif. Il ressemblait beaucoup aux palais construits à la Renaissance, avec de hautes fenêtres de verre, des dorures, et des jardins, s’élevant au dessus de la brume. Une fontaine coulait dans un bassin d’or, l’eau éclatant de reflets au soleil. La vision du liquide lui rappela qu’elle n’avait rien mangé depuis qu’elle était ici, mais elle n’en ressentait étrangement pas le besoin.

Quand elle put détacher son regard de la magnifique fontaine, elle se dirigea vers l’entrée du palais. Elle crut voir un mouvement derrière une fenêtre, mais quand elle y regarda plus près, elle ne vit personne. Elle frappa donc à la haute porte d’entrée grâce au heurtoir de marbre. Mais personne ne vint lui ouvrir, même après plusieurs tentatives. Elle poussa alors la porte, et pénétra dans l’endroit. Comme à l’extérieur, tout était de marbre dans le hall, et il semblait être de même pour le reste du lieu. Même le mobilier en était constitué, entièrement ou pas. L’espace était vaste, éclairé par la lumière du jour filtrant à travers les hautes fenêtres aux montants dorés, et grâce à des lustres de cristal auxquels étaient accrochés des bougies.

Le bruit d’un objet lourd qui tombe retentit derrière elle. Elle traversa vite les pièces pour voir d’où venait ce son, et trouva un couloir ou un meuble avait été repoussé au milieu de la pièce et s’était écrasé en basculant. Un homme était au dessus, pendu à un des lustres par une corde en nylon, le teint violacé, en train d’étouffer. Anaïs courut et lui souleva les jambes. Il respira à grandes bouffées l’air qui entrait à nouveau dans ses poumons. Anaïs avait du mal à le tenir, à lutter contre la gravité, alors elle regarda derrière elle, appelant à l’aide :


« Au secours ! A l’aide !
-Ne vous évertuez pas à appeler à l’aide. Nous ne sommes que tous les deux. Vous ne pourrez pas me tenir longtemps, vous feriez mieux de me lâcher.
-Pas question, je sais qu’il y a d’autres personnes. Ce manoir ne serait pas aussi propre sinon.
-Hélas, si. Vous découvrirez bien assez tôt ce qu’il se passe ici.
-Qui êtes vous ?
-Ca n’a pas d’importance. Lâchez-moi.
-Pas question, dites-moi ou nous sommes.
-Allez à la bibliothèque, vous y trouverez tout ce que vous souhaitez savoir.
-Mais…
- Lâchez-moi. Vous ne pourrez pas me retenir plus longtemps, libérez moi de ce monde.
-Non, je ne peux pas.
-LACHEZ MOI ! »


Des larmes tombaient sur le sol. L’homme avait supplié qu’Anaïs le laisse mourir. D’autres larmes vinrent s’y mêler. Elle baissa les yeux sur le marbre, remarquant à quel point il était beau, avec ses veinures vertes.

« Je vous en prie, laissez moi mourir ! »

Anaïs rompit son étreinte, laissant retomber l’homme qui s’agita. Elle se mit à genoux et hurla :

« PARDONNEZ-MOI, PARDONNEZ-MOI ! »

Quand elle eut prononcé ses mots, l’homme ne bougea plus. Anaïs resta prostrée à terre, incapable de le regarder, incapable d’assumer qu’elle avait laissé un Homme mourir. Des minutes, des heures passèrent, pendant lesquelles elle ne bougea pas, assise sous le lustre auquel était pendu un homme, se balançant d’avant en arrière. La faim la tiraillait à présent, et quand seule la lumière tremblotante des bougies persista après le coucher du soleil, elle se leva à la recherche de nourriture.

Elle fouilla quelques pièces avant de trouver une salle à manger dont les murs étaient ornés de miroirs. Une grande table en chêne ouvragée se trouvait au centre, et elle était emplie de plats fumants, de toutes sortes. Un régiment aurait pu manger dans cette salle, tellement elle croulait sous les mets de tous types. Anaïs ne cessait de chercher des gens, et elle avait la preuve que quelqu’un se trouvait dans le palais. Elle changea de pièce, trouva une garde robe immense ou elle put se vêtir comme elle le souhaitait, mais plusieurs heures plus tard, elle dut admettre que la ou les personnes vivant ici se cachaient bien. Elle retourna dans la salle à manger, dans laquelle les plats étaient toujours là. Etrangement, ils semblaient toujours chauds, et personne ne s’était servi. Son ventre gargouillait, mais le remord l’empêchait de voler ce qui ne lui appartenait pas. Puis elle se dit qu’au vu du nombre de plats différents, on n’y verrait que du feu si elle chipait de quoi se sustenter. Elle avait bien pris une robe pour s’habiller, alors pour un peu de nourriture, les propriétaires ne lui en voudraient sans doute pas. Elle se versa un bol de soupe, et le but sans appétit, même si son estomac criait famine.

Après ce diner, Anaïs chercha la bibliothèque, comme lui avait dit le pendu. En pensant à lui, elle se dit qu’il faudrait qu’elle le décroche et aille l’enterrer. Elle fit un détour par le couloir, mais le corps n’y était plus. Quelqu’un s’évertuait à rester caché pour entretenir cette maison et ses occupants. Anaïs trouva la bibliothèque tout en songeant à ça. La pièce était grande, mais surchargée d’étagères, remplies de livres. En son centre, un pupitre était mieux éclairé que le reste de la pièce dont la lumière était tamisée. Un livre à la reliure jaune et or était posé dessus. Cousu en lettres rouges, le titre, « Les limbes », sautait à l’œil. Elle l’ouvrit, là ou le marque pages était, et lut un passage dont elle ne comprit pas le sens. Elle tourna les pages, et commença à lire la préface :


« Vous venez d’arriver dans ce lieu magnifique de brumes, et de marbre. Vous êtes parvenu à ce manoir sans difficultés, mais vous vous posez des questions sur les raisons qui font que vous êtes ici. Tout ce que vous désirez savoir se trouve dans ce recueil, fruit de l’écriture de plusieurs générations de gardiens des Limbes. »

Toutes les réponses qui lui manquaient étaient soi disant dans ce livre. Plusieurs personnes avaient rédigé à la main ce texte, et elle était étonnée que toutes écrivent en français. Encore une question sans réponse apparente qui devrait trouver une solution dans ce livre. Le premier écrit était signé de la main d’un certain Yesod.

« Ami, tu commences à lire ce recueil, alors tu dois savoir ce que tu fais ici. Tu te trouves dans un lieu que nombre de personnes appellent les Limbes. C’est un lieu magique, que j’ai crée. Il est clos, il est impossible de s’en échapper. Le manoir dans lequel tu te trouves est ma résidence. Tout ce que tu désires s’y trouve si tu sais le demander. Tu ne verras pas de serviteurs car il n’y en a pas. Tout apparaît et disparaît grâce à la magie des Limbes. Tout se transforme en ce que tu peux comprendre (notamment ce livre, mais aussi toute la bibliothèque).

Pourquoi es tu là ? Pour t’expliquer cela, il faut que je t’explique comment fonctionne l’Univers. Traditionnellement, les religions symbolisent leurs croyances autour du monde de la vie et de celui de l’après vie, avec plus ou moins de réussite. Ce qui est vrai, je ne sais pas exactement. Ce que je suis sur, c’est que le monde de la vie, d’où tu viens, est opposé à deux mondes de l’après vie, connus sous plusieurs noms. D’un coté, il existe le Paradis, appelé parfois Jardin, et de l’autre, l’Enfer connu aussi sous le nom d’Abime ou encore de Schéol. Ces deux endroits s’associent pour emmener le plus de vivants dans leurs mondes. Les Limbes servent à rétablir l’équilibre en jouant le rôle de deuxième monde de la vie.
Pourquoi es tu seul alors ? Parce que le nombre ne compte pas, seulement la qualité des âmes emmenées. Quand les Limbes n’existaient pas, l’espèce humaine ne se développait pas car elle était incapable de lutter face aux nombreux morts qui quittaient le monde de la vie pour le monde de l’après vie. Grâce à nombre de mages puissants, j’ai crée les Limbes. Il suffit qu’une personne s’y sacrifie pour sauver des milliers de vie dans l’autre monde. Je serais le premier de ces gardiens des Limbes.

Les mondes de la vie et de l’après vie s’échangent leurs âmes. La mort est le passage de la vie à l’après vie, la naissance, celle de l’après vie à la vie. La création des Limbes permet de réguler ces flux d’âmes, pour ne pas sur peupler un monde plutôt qu’un autre. Si cela arrive, l’équilibre de ces mondes sera rompu, et amènera à la destruction de l’Univers.»


Anaïs était stupéfiée d’apprendre ce qu’elle venait de lire. Elle devenait une garante de la survie de l’humanité, mais le prix qu’elle devait payer était fort. Elle ne reverrait plus jamais sa famille, elle était morte pour ses amis. Mais bizarrement, elle n’était pas tellement touchée car elle devenait la détentrice de l’un des plus grands secrets de l’univers, et elle brulait d’impatience à l’idée d’en savoir plus. Elle parcourut les textes suivants, survolant les moins importants. Puis, elle tomba sur le chapitre d’un certain Daath.

« L’espèce humaine se développe bien plus vite que les premiers gardiens des Limbes n’auraient pu espérer. Je préconise donc de laisser les Limbes sans gardien à certaines périodes clés, pour réguler le nombre d’humains sur Terre. Les calculs que j’ai pu effectuer me laisse penser que le nombre idéal d’hommes sur Terre ne devrait pas dépasser les 5 à 6 milliards d’individus (calculs ci après). »

Après une suite de calculs qui s’éternisaient sur plusieurs dizaines de pages, une autre conclusion de Daath était inscrite.

« Grâce à l’expérience que j’ai pu faire et aux calculs sur la redondance des périodes de malheur, j’en ai déduis que la mort du gardien ne doit venir qu’au moment ou une de ses périodes de malheur commence et que le sacrifice d’une grande partie de l’humanité n’est pas souhaitable. La liste des périodes de malheur se trouve en annexe, à la fin de ce recueil. Faites attention à celles qui ne doivent pas être empêchées.»

Les périodes de malheur…Elle jeta un œil à cette liste et vit une suite de dates avec une annotation décrivant l’époque. De nombreuses dates célèbres de guerre, de massacres, de maladies, ou encore de catastrophes naturelles étaient annotées. Le suicide du précédent gardien devait coïncider avec une période qui ne se déroulerait pas. Mais aucune période de malheur ne s’accordait avec ce suicide. Anaïs se dit que quelque chose clochait, et décida de trouver ce que cela pouvait signifier. En parcourant les pages, elle trouva un passage rédigé par un gardien nommé Hokhmah.
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MessageSujet: Re: ma mienne de galerie   ma mienne de galerie - Page 2 EmptyMar 22 Jan - 10:49

« Mon prédécesseur n’a pas réussi à accepter sa fonction, et s’est donné la mort bien plus tôt que prévu par Daath. Je n’ai pas donné mon attention à ce cas jusqu’à ce que j’observe une absence alarmante de morts sur Terre. Les mondes de l’après vie ne se sont plus développés, et aucune période de malheur n’était prévue. Je suis donc redescendu sur Terre pour ramener l’équilibre. J’ai tué des milliers de personnes par tous les moyens possibles, et même si je le regrette, cela a été bénéfique pour la survie de l’Univers. »

Un frisson parcourut la nuque d’Anaïs. Ses mains tremblaient. Si ce qui était écrit était vrai, elle allait être responsable de la mort d’énormément de personnes, parce qu’elle avait laissé se pendre le précédent gardien. Il se pouvait cependant que Hokhmah soit contredit par un autre gardien, alors Anaïs continua de parcourir les pages. Mais au contraire, ses successeurs étaient du même avis, décrivant même les manipulations magiques pour devenir le Tuoni, le garant de la mort. En lisant ces textes, Anaïs prit conscience de l’horreur de la chose. Elle devait tuer des dizaines de gens, pour sauver l’Univers.

Elle ferma le livre à la reliure dorée. Elle ne pouvait se résoudre à cette extrémité. Se savoir coupable de la naissance d’un nouvel Hitler, d’un tremblement de terre, ou d’un cyclone la dégouttait. Elle regarda ses mains, sentant le pouvoir qu’elle avait au bout de se doigts. Le pouvoir de donner la mort, un pouvoir divin de destruction. Elle aurait préférée se sacrifier, mais elle ne voulait pas que tous ceux qu’elle aimait disparaissent, maintenant qu’elle savait que la mort n’était pas une fin. Elle sortit de la bibliothèque, et alla se coucher, cherchant des alternatives à ce que l’Univers voulait qu’elle réalise. Son sommeil fut agité, mais au matin, elle n’avait trouvé aucune idée. Au contraire, elle avait trouvé le moyen d’accomplir sa tache. Plusieurs jours passèrent, pendant lesquels elle affina son plan, et apprit à gérer ses pouvoirs.

Une semaine après son arrivée, elle se leva de bonne heure, enfila une robe de chambre de soie, descendit à la cuisine ou elle créa son petit déjeuner, et mangea, pensive. Elle prit une douche dans l’immense salle de bains à l’étage, prenant son temps, retardant le moment ou elle devrait tuer de sa main. Mais après avoir perdu plus d’une heure, Anaïs fit apparaître une cape noire qu’elle fit glisser autour de son cou, se cachant la tête avec la capuche. Elle sortit du manoir et disparut sur le seuil.

La jeune femme se matérialisa dans Liberty Street. Vêtue d’une cape noire, ses traits étaient cachés par une capuche. Les gens ne semblaient pas l’avoir remarqué, pressés de se rendre au travail dans les tours gigantesques de Manhattan. De l’endroit ou elle était apparue, Anaïs avait une vue imprenable sur le World Trade Center. Elle baissa les yeux, repensant aux évènements des derniers jours l’ayant amené ici. Un homme d’affaires passa, tenant un attaché case dans une main, et lisant un journal dans l’autre. Anaïs lut par-dessus son épaule la première page, tout en le suivant. La une était banale, et l’homme passa vite à la rubrique météo. Ils prévoyaient un temps magnifique pour cette journée du onze septembre. Anaïs se dit que l’été 2001 avait été chaud, et qu’il s’éternisait sans doute, comme si elle voulait encore s’accrocher à ce monde et à ses banalités. Mais quand elle vit l’homme se diriger vers la tour Nord, elle repensa aussitôt à sa mission et s’arrêta sur place.

Le temps se figea alors qu’elle baissait la tête en prononçant des paroles inaudibles. Une ombre noire passa dans le ciel, tandis que le temps se remettait en marche. Anaïs s’effondra, telle une poupée de chiffon sur le sol goudronné, la tête dans les mains. Elle pleurait, honteuse d’avoir lancé la mort sur des milliers de gens, terrifiée devant l’acte dont elle venait de s’acquitter. Les gens passaient sans la voir, invisible à leurs yeux, ne se doutant nullement de l’évènement dramatique qui allait se passer. Il était 8h46 quand elle hurla à s’en déchirer la voix quand une explosion d’une intensité effroyable retentit.

Le 11 septembre 2001, le Vol 11 d’American Airlines entrait en collision avec la façade nord de la tour Nord. Dix sept minutes plus tard, le Vol 175 United Airlines s'écrasait dans la tour Sud.
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