pacot [L Invité
| Sujet: Histoire d'une vengeance Lun 3 Juil - 15:00 | |
| Bon je fais pas partis de l'alli mais j'aime bien faire partager mes RP Pacotland, en terre allié, l'an 978 de l'Ere Ancienne...Un seul membre de l'équipage était resté à Pacotland, et vivait à la limite de la cité, près du chantier, à Portyos. Chaque jour au crépuscule, Pacot longeait le mur en ruine bordant le port, passait devant les vaisseaux de bataille alignées aux ailes noir, les petits transporteurs balloté par les courants spaciaux et les recycleurs colorés, pour atteindre un coin désert où était amarré un navire délabré. Un homme aigri par les ans était assis à sa poupe, emmitouflé dans une peau de knocu (mouton local) pour se protéger de la froidure.
-Le bonsoir, mon vieil ami ! Le héla Pacot. Est-il quelque chose et que je puisse pour toi? Le regard qui croisa alors le sien était embrasé par la fureur, et une voix grondante lui répondit: -Mes fils! Aide-moi à retrouver la dépouille de mes fils, Pacot! -Je ne le puis. Nous n'y pouvons rien, ni toi ni moi. Peut-être Molyos, le jeune enchanteur ; mais il s'en est allé depuis longtemps. Nous ne réussirons pas tu le sais fort bien. N'est-il donc autre chose que tu désire? Demande-moi n'importe quoi, je tenterai de faire le tour dela lune à pied pour toi, si tu le veux.
L'homme sur le pont en contrebas se recroquevilla un peu plus sous la pelisse, regard fixé sur le radar, perdu dans le temps. -Mes deux fils sur les brancards funéraires, Pacot. Et une torche à mon poing. La possibilité de leur dire adieu. Rien de plus . Et la tête de ce sorcier de Darkus, fichée sur la pointe d'une lance! voilà tout ce que je veux. Le rituel de colère et de désespoir ne variait jamais, les mêmes parole, le même impuissance, semaine après semaine, au fil des ans. Pacot répondit , cette fois-ci comme toujours -Ils sont mort. Partis à jamais. Darkus les a tués il y a cinq mois, et nous avons tous été incapables de l'en empêcher. Il a fui sur sa planete, en un monde chaotique que les gens comme toi et moi n'atteignent qu'en rêve. Ce que tu demande ne peut être que rêvé, mon ami. Je ferai quand même le tour de la lune à pied pour toi. A moins que je ne t'apporte à manger et à boire...une tâche un peu plus aisée.
L'homme sur le pont soupira : -Je ne désire pas que tu fasse le tour de la lune à pied...c'est trop loin. Et je n'avalerais que ce qui tomberas du ciel. -Alors bonne nuit, Aalter. -Bonne nuit à toi. Et merci de veiller sur nous tous. -Je veillerais sur vous jusqu'à la fin tu le sais. -Je la désire tant cette fin, Pacot! C'était la vérité. Pacot la souhaitait également ... A nouveau, le regard de Aalter étincela: -Mais pas avant que ce fourbe ne soit jeté en pâture aux boack!... |
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